De l’amour entre un homme occidental et une femme chinoise
Posté par ITgium le 22 novembre 2012

Zhang Ziyi, belle mais affreusement opportuniste
Juste un chahut.
Au hasard d’une rencontre, un doux sentiment.
Dans la mêlée, des frissons, des sueurs,
Le cœur battant.
Cette fois, Mademoiselle est chinoise.
De Fuzhou, dit-elle.
D’emblée, une question :
Pourquoi son cœur vaut-il mieux que tout l’or du monde ?
Serait-ce son âme ?
Plutôt, ses origines !
Elle porte une part de vérité du grand peuple de Chine.
Solidaire de son incroyable destin, elle rayonne.
Naturellement, elle domine l’arène,
Sa silhouette gracieuse se mouvant élégamment.
D’un seul sourire, elle s’impose.
Soudain, un avertissement.
Dans les oreilles, à voix basse,
L’on me dit qu’une relation entre une chinoise et un occidental est de l’ordre de l’impossible.
Jamais s’emballe-t-elle pour de faux plaisirs.
Rarement se tord-t-elle l’esprit en se gonflant d’un sentiment amoureux.
Chez elle tout est plutôt besoin et famille.
Elle s’enquiert surtout d’une vie banale et confortable.
De son côté, l’occidental se laisse aller à un imaginaire romanesque.
Il navigue dans ses rêves.
Il croit toujours à sa grandeur passée, donne des leçons à un monde qui ne lui appartient plus.
L’on me dit encore, à la naissance d’un enfant, cette différence devient insurmontable.
La famille chinoise insuffle un air de privation de liberté.
L’homme est alors relégué à un rôle utilitaire, joue profil bas, entre mère et enfant.
Passe sa tête et puis s’en va !
Puissent ces alertes ne pas perturber ma relation naissante, me disais-je alors.
Mais le temps passant, la passion s’étoile.
Un brin d’éclair entre deux contraintes dont il faut parler.
Dès lors, je remarque que notre entente est fragile comme accidentée.
Bientôt laborieuse.
Quelques mots échangés en une journée.
Le fossé culturel m’apparaît plus crûment, plus nettement.
J’ai la curieuse impression qu’il s’élargît avec le temps, rendant illusoire toute communion d’esprit avec elle.
Elle raille mes états d’âme.
Elle boude toute tentative de dialogue.
Chacun campe sur ses positions.
La Chine, la France.
Deux cultures, deux combats.
L’on ne cherche plus à se comprendre.
Surgit l’ennui.
Un silence.
Le vide.
Finalement, nous plongeons dans l’inconnu.
L’histoire banale d’un couple qui se fend.
Une sortie sans gloire.
Un beau bazar pour rien !
De mon côté, je pense toujours à elle.
De son côté, je n’existe plus.
Tout cela est curieux pour moi qui suis tellement attaché à l’histoire passée.
Le cœur bientôt enlacé à un autre homme, elle s’en moque éperdument.
Ah, quel idiot, je fais !
François de la Chevalerie, décembre 2012
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